File moi ton sac ou je te negative SEO

On connaissait beaucoup d’actes de cybercriminalité tels que le phishing (ou hameçonnage mais c’est moins glam’) ou le sextorsion (ça c’est glam !)
Désormais, même l’activité du référencement propose d’être un voyou des temps modernes.
Le principe ? Menacer les gentils e-commerçants de leur flinguer leur e-business s’il ne passe pas à la caisse.

La pratique du « Negative SEO » existe depuis déjà quelques temps et est parfois utilisée chez nos amis amateur de Scrapebox pour dézinguer en règle les sites concurrents de leurs clients.

En effet, lorsqu’un site a été travaillé dans les règles pour se positionner mais que l’on s’aperçoit que ce n’est pas le cas de tout le monde, laissant les meilleures places à des sites pas toujours qualitatifs ou moins ciblés que le sien, la tentation peut être grande de glaner des places en faisant chuter ses petits camarades.

Alors oui, il faut bien maîtriser son sujet lorsque l’on décide de se la jouer Negative SEO, et si le site visé possède une forte notoriété, difficile de le faire tomber. Mais sur certaines thématiques et chez certains « référenceurs » bien « équipés » la technique peut être très efficace.

Imaginez vous, petit e-commerçant, ayant passé des heures à construire votre référencement avec des jolis liens de gentils bloggueurs et de sympathiques partenaires, empilant de mignons contenus pour enfin apercevoir les premières places sur les beaux mots clés de votre activité. Imaginez vous voir débarquer dans votre compte Google Webmaster Tools des centaines, que dis je, des milliers de liens en provenance des bas fonds du web, véritables fosses sceptiques et nids à cafard 2.0 ou se mêle luxure et insalubrité numérique.

Et la paf ! Le ciment encore frais de votre visibilité qui se dé-solidifie suite au passage du justicier Google. Celui-ci estimant que vous avez craqué du slip en vous abaissant à cette superbe stratégie de Linkbuilding. A vous de jouer pour nettoyer tout ce foutoir et remontrer patte blanche pour revenir dans la course, laissant la place à vos concurrents !

Voilà en théorie la partie la plus répandue du Negative SEO.

Et donc désormais, aux USA, des petits malins ont décidé d’en faire leur « business » ! Ceux-ci réclament 1 500$ aux propriétaires de site sous peine de lancer la machine à Backlinks (20 000…)

Voilà donc de quoi relancer l’activité des SEO en proposant des prestations de nettoyage ou alors pour les plus vicieux en extorquant les honnêtes marchands (pour information, cette pratique est punie par la loi…)

Et un critère SEO supplémentaire… HTTPS !

google_moutonsOn n’arrête pas le progrès ! Notre cher compagnon Google continue de nous balader vers de plus verts pâturages !

Cette fois, le berger trimbale ses moutons vers les serveurs sécurisés connus sous l’abréviation HTTPS.

Alors oui, qui dit https dit données mieux sécurisées (normalement…).
Mais cela dit aussi nouveau budget pour basculer son site sur un serveur plus cher.
Quel est l’intérêt de Google dans cette affaire ? Pour le moment difficile de répondre, mais il est évident que cela cache une future action onéreuse pour la firme américaine.

En attendant, Google précise que cela deviendra un critère non négligeable dans son algorithme et bien qu’il soit encore un peu tôt pour se lancer dans la course à la mise en place d’un certificat sur votre site, surtout si celui-ci n’a pas de données utilisateurs à protéger, il sera intéressant de suivre les premiers résultats de ce nouveau critère.

Search Engine Land propose un premier récapitulatif des enjeux du https :

  • Rien à voir avec Panda et autre Pingouin ! Ceci n’est pas une mise à jour !
  • Critère qui s’applique page/page et non sur l’intégralité d’un site
  • Rien du côté de Google Webmaster Tools pour signaler ce changement… pour le moment !
  • Impact relativement faible… pour le moment !

A suivre donc ! Et si vous n’avez pas le temps à consacrer aux nouveautés Google, Mr SEO s’occupe de votre veille !

Le bon et le mauvais rédacteur

« Ah je l’attendais celle là je l’attendais ! »

« Le mauvais rédacteur, c’est un gars, il a un clavier, il veut écrire un truc et il l’écrit… Le bon rédacteur, il a un clavier, il veut écrire un truc et bah il l’écrit mais… c’est un bon rédacteur ! »

Bien que les grandes lignes pour rédiger un bon contenu web n’ont pas foncièrement été révolutionnées depuis ces dernières années, il est toujours utile de se remettre au gout du jour sans oublier les bases.

Une infographie tirée d’un site australien nous rappelle les bonnes méthodes de rédaction et les astuces pour réaliser un contenu efficace.

  • Rédigez pour les humains, optimisez pour les robots : écrivez comme vous le pensez sans vous soucier des mots clés, vous
    retravaillerez cela après
  • Oubliez les densités de mots clés ! Terminé le calcul d’occurrence mots clés exacte
  • Utilisez des mots clés proches, exploitez les variations grammaticales et les synonymes. Le champ lexical importe plus que les mots clés eux-même
  • Ecrivez des textes longs et hautement qualitatifs (sic). Sans surprise, les meilleures positions sont obtenus sur des pages à forte valeur ajoutée
  • Travaillez la longue traîne : Intégrez à vos contenus des phrases dites « long tail »
  • Répondez aux questions de vos (ou des) internautes : S’ils se posent des questions c’est qu’ils cherchent une réponse, sur votre site ou sur Google. Les fameuses « How to… » entre autre
  • Partagez et faites partager vos contenus : … obviously ! N’hésitez pas à relayer vous mêmes vos contenus sur vos plateformes sociales
  • Bosser sur Google+ : Dans Google+ il y a Google ! Pour améliorer votre « authorRank » proposez aussi du contenu sur votre profil Google+, celui-la même rattaché à votre site !
  • Optimisez votre balise title et méta desc
  • Eviter le Keyword Stuffing : Ça coule de source, mais on oublie le « bourrinage » de mots clés
  • Ne sur-optimisez pas vos ancres vers vos pages : Une ancre naturelle suffit !
  • Pensez à remplir les balises alt de vos images se trouvant dans vos textes
  • Renseignez vous sur les combinaisons de mots clés et leur tendance de recherche  (Ubersuggest.org et Google Trends sont vos amis)

 

Bien rédiger pour le SEO

Bien entendu, si vous n’assimilez pas toutes ces consignes ou que vous avez mieux à faire, faites appel à Mr SEO !